Interview de Christine de BabyStock.fr

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J’accueille aujourd’hui Christine et ses 7 ans d’exp?rience e-commerce acquise avec le site de v?tement b?b? www.babystock.fr incollable sur le pyjama ou la gigoteuse elle l’est aussi sur l’?volution de ce march?, profitons-en.

Christine, pouvez-vous nous parler des d?buts de Babystock ?

Comme dans les belles histoires que l’on peut lire sur l’entrepreneuriat web, j’ai commenc? ? la maison. A l’?poque Babystock habillait les b?b?s en occasion. Au bout d’un an, du garage au salon, la layette envahissait la plus grande partie de notre espace de vie. Je commen?ais aussi ? me lancer sur le march? du v?tement neuf. Une grande d?cision fut donc prise, une nouvelle naissance eu lieu avec un v?ritable entrep?t qui permettrait ? ma famille de retrouver son nid douillet sans patauger dans les bodies, les ensembles b?b? et la mode enfant en g?n?ral.

O? en est l’entreprise aujourd’hui ?

Je n’ai jamais eu l’ambition d’en faire une multinationale, mais juste un outil de travail qui me permette d’en vivre. C’est le cas aujourd’hui, nous r?alisons entre 350 et 400.000 euros annuels, j’ai int?gralement r?orient? la vente vers l’habillement b?b? neuf, car c’est bien plus facile ? g?rer en e-commerce avec plusieurs exemplaires d’un m?me produit et diff?rentes tailles.

Quel les sont selon vous les raisons du succ?s de votre site ?

C’est une alchimie entre plusieurs facteurs.

  • Le premier est sans aucun doute la qualit? de service et l’aspect humain. Sur internet, il arrive souvent que les acheteuses soient un peu d?sempar?es. Le fait d’?tre tr?s disponible et de conseiller par t?l?phone les rassure ?norm?ment alors qu’elles sont enceintes ou sont encore de jeunes mamans inexp?riment?es.
  • Le second, c’est un positionnement prix/produit plut?t discount que nous pouvons proposer gr?ce ? bon nombre d’op?rations de d?stockage que nous g?rons lors de nos achats. En ces p?riodes de crise, le rapport qualit?-prix est tr?s important, mais ? petit prix. Et pour un b?b? qui ne va pas conserver ses v?tements tr?s longtemps, cela compte beaucoup pour les parents.

Qu’est-ce qui a chang? en 7 ans dans votre activit? ?

Le e-commerce a beaucoup ?volu?, les diff?rents acteurs se sont souvent professionnalis?s, les gros sont devenus encore plus gros et proposent parfois des offres difficiles ? concurrencer.

Heureusement notre client?le et le bouche-?-oreille dont elle nous fait profiter nous permet de jouer sur le meilleur atout que nous ayons en tant que petit acteur du m?tier, la proximit? et la disponibilit?. Pas de hotline ? l’?tranger chez nous, mais de vraies mamans exp?riment?es qui donnent des conseils pratiques.

Justement, vous dites qu’?tre ? petit ? est un avantage, mais on voit beaucoup de petites boutiques en ligne dispara?tre dans l’univers de la layette.

En fait, il en na?t autant qu’il en meurt chaque ann?e, g?n?ralement ? cause de probl?me de mauvaise gestion. On ne peut pas vivre tr?s longtemps avec des marges trop faibles sur des produits ? petits prix. Beaucoup de gens confondent chiffre d’affaires et marge, tr?s souvent au bout d’un an ou deux sans d?gager la moindre possibilit? de revenus, beaucoup jettent l’?ponge.

Projetez-vous des ?volutions pour votre boutique en ligne ?

Oui. Actuellement, nous en sommes ? la deuxi?me mouture, en plus des ?volutions r?guli?res quotidiennes). En 2015 nous allons mettre en place une version dite “responsive”. C’est le jargon technique pour d?crire un site qui s’adapte ? l’outil qu’utilise l’internaute.

En fait, par d?finition notre client?le est plut?t jeune. Beaucoup de mamans primipares ont entre 20 et 28 ans. Souvent elles utilisent leur smartphone pour commander. Le site actuel n’est pas tr?s pratique pour cela et nous souhaitons leur proposer une interface qui sera parfaitement adapt?e ? l’utilisation sur un mobile.

Un dernier mot pour nos lecteurs ?

A ceux qui veulent se lancer dans le e-commerce, je dirais de ne pas croire que c’est un eldorado. Il faut travailler beaucoup et les d?buts sont souvent difficiles financi?rement. En revanche, c’est ind?niablement un plaisir d’?tre son propre patron.